Aux côtés de la chanteuse belgo-burundaise Khadja Nin, des membres et des représentants de la société civile burundaise et européenne, ainsi que des parlementaires Isabelle Durant (députée européenne ECOLO), Nadia El Yousfi (députée bruxelloise PS) et Stéphane Crusnière (député fédéral PS), l’Association Cultures & Progrès était présente ce samedi 23 mai 2015 au cœur des institutions européennes. Il s’agissait de mettre la pression pour obtenir le retrait de la candidature de Pierre Nkurunziza aux prochaines élections présidentielles, l’arrêt des violences, le respect de la liberté de la presse et de rassemblement et enfin la libération immédiate des prisonniers politiques. Au nom de la société civile européenne, Dimitri Verdonck (président d’ACP asbl) a rappelé les vertus de la mobilisation populaire pour mettre la pression sur le régime burundais. Ce qui se passe aujourd’hui au Burundi risque de se passer demain à Djibouti, en Éthiopie, au Tchad, au Congo, au Gabon et dans plus d’une quinzaine de pays africains. Il a dès lors publiquement appelé Africains et Européens à faire preuve de solidarité et à rejoindre la coalition tournonslapage.com. De son côté, le co-organisateur de la manifestation, Latif Rukara, s’est exprimé en ces termes : « La situation au Burundi est très grave. Pierre Nkurunziza sème un climat de terreur pour empêcher les citoyens de s’exprimer. L’homme est au pouvoir depuis dix ans. »