Le commissaire européen au développement, Andris Piebalgs, est en ce moment à Djibouti pour une visite officielle destinée à encourager le pays sur la voie de la bonne gouvernance et du développement, deux sujets de préoccupation essentiels pour ACP qui souhaite voir Djibouti et l’UE faire ensemble des avancées notables en la matière. Pour rappel, il y a un an, la Commission européenne installait à Djibouti une véritable délégation comme il en existe dans les pays avec lesquels elle entretient des relations étroites et privilégiées. Pour ACP qui suit de près l’action de l’UE sur place et comme le soulignait pour nous Louis Michel, l’actuel co-Président de l’Assemblée parlementaire paritaire ACP-UE, il est absolument indispensable que le renforcement de la présence européenne à Djibouti, s’accompagne d’un renforcement des exigences européennes à l’égard du régime en matière de respect des droits de l’homme. La bonne gouvernance et le développement en font bien évidemment partie.
En tant que premier bailleur de fonds à Djibouti, l’Union européenne est en mesure de négocier avec l’assurance d’être écoutée. Pour relever les défis de la bonne gouvernance et du développement, en profitera-t-elle pour implanter « l’esprit de la société civile » en partenariat avec les autorités et la population djiboutiennes ? Dès son retour de mission, ACP posera la question au Commissaire et lui demandera comment il voit l’avenir de notre relation avec Djibouti.
Lors de son passage à Djibouti, le Commissaire européen rencontrera notamment Ismail Omar Guelleh, Président ; Dileita Mohamed Dileita, Premier ministre ; Mahamoud Ali Youssouf, Ministre des affaires étrangères et de la coopération internationale ; Fouad Ahmed Aye, Ministre de l’énergie et de l’eau ; Hassan Darar Houffaneh, Ministre de l’intérieur ; Ilyas Moussa Dawaleh, Ministre de l’économie et des finances ; Ali Farah Assoweh, Ministre de la justice et des affaires pénitentiaires et enfin Amareh Ali Saïd, Ministre du budget.